Le légendaire Superman, homme d'acier alias Kal-El alias Clark Kent
Superman est confié à la Terre comme espoir de Krypton. Il grandit au Kansas en conflit avec ses envies et ses pouvoirs; il évolue dans l'anonymat jusqu'a ce qu'un ennemi kryptonnien arrive sur Terre.
Le général Zod (qui a jadis tué Jor-El, père de Clark) recherche le codex, c'est-à-dire tous les codes génétiques des potentiels bébés kryptonniens concus artificiellement. Mais Jor-EL a "fondu" le codex avec l'ADN de son fils unique né naturellement. Zod veut absolument ce codex pour recreer Krypton, coloniser la Terre : comprendre éradiquer et/ou asservir les humains… La mort contre l'espoir.
Zod contre Superman.
Le kryptonien de souche orienté artificiellement vers la lutte et la protection contre le libre arbitre d'être un soldat à cape juste quant il faut mais un homme le reste du temps.
Dans ce combat, entre deux flashback de son enfance/adolescence, Clark soutenu par ses 2 pères (en souvenirs pour le terrestre et en ombre holographique pour le génétique) rencontre Lois Lane du Daily Planet, et enfile sa cape et ses collants.
Bref, une vie normale de super-héros. What else ?
Le spoiler de fin n'est pas necessaire, la légende Superman précède.
Lois incarnée par Amy Adams est crédible.
Le côté journaliste qui suit la piste du bel inconnu qu'il l'a sauvée sur la banquise : elle tombe rapidemment sur Clark/Superman. Et du coup la dualité Clark à lunettes/ Superman en cape est completement floué.
J'ai aimé :
le cating,
Les acteurs sont castés aux petits oignons. Russel Crow pour Jor-El, Kevin Costner pour Jonathan Kent, les mères anonymes mais magnifiques; digne et resignée pour Lara, confiante et alerte pour Martha Kent...et Laurence Fishburne (les experts) pour Perry White.
les allusions à la légende
Superman est prononcé 2 ou 3 fois pas plus au profit de "l'alien" ou "Clark".
Smallville est détruite mais jamais citée, sauf sur un réservoir d'eau détruit par Zod.
Lex Luthor exclu du scenar mais présent via un camion citerne Lex Corp.
Pareil pour Métropolis, citée à aucun moment juste lisible sur les outils militaires.
le mythe revisité
Que se soit chez DC Comics ou Marvel, les super-héros ont tous eu droit à leur spin-off.
C'est vrai pourquoi s'embéter avec cette version là de l'histoire, si à un moment T, ci ou ça n'était pas arrivé…Autrement dit, la version ou Lois Lane sait dès le début que Clark est Superman est une version divertissante du mythe.
Le costume qui, à la sortie du film, a fait couler beaucoup d'encre, parlons-en ! Moderniser le costume en enlevant le slip rouge du dessus des collants est une bonne chose. Come On, c'est censé être un être "supérieur", il ne saurait pas que les slips se portent sous les vêtements ?!! Avoir ajouté un filet métallique sur toute sa combinaison, renforce son sous-titre "l'homme d'acier" Quant aux couleurs assombries, c'est beaucoup plus actuel ainsi.
L'imaginaire de Krypton (que se soit les décors, les costumes) est futuriste, flamboyant et désertique.
Au Kansas, on retrouve la grange, le chien, la camionette, les chemises à carreaux, les champs de mais.
On a tous vu les différents Superman :
les films des 80's avec Christopher Reeve
la série télé des 90's avec Teri Hatcher et Dean Cane
plus recement : la série Smallville retraçant l'adolescence de Clark
et le film "Superman returns" avec le scoop énormissime ou Lois et Superman ont un fils….
Mais là, à la manière des Christopher Reeve, nous avons droit à tout; pas juste à l'ado, ou un retour romancé, non, l'intégralité du mythe avec certes, des ellipses, car les 2 réal. ont préféré se concentrer sur le conflit ZOd-Clark, appuyant bien la tendance hollywoodienne de faire du divertissement (avec débauches non plus d'effets spéciaux, mais bien d'images de synthèses et de déco fond vert…) moralisateur (l'espoir contre le determinisme génétique, la cruauté contre la bienveillance, l'obstination contre des choix et des remords…
Bref, un bon film de genre. Un peu pour les amateurs geeks, quand même.
Un classique revisité à revoir, du moins jusqu'à temps que les images de synthèse ne vieillissent.
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